Paris-Coubertin du 23 au 29 août 2010
Alors, hors des courts ou sur les courts ? Voici le long débat qui a animé l’équipe rédactionnelle du site internet du Maure Badminton Club pour savoir dans quelle rubrique faire figurer un compte-rendu, pourtant largement transmis dans les temps par votre serviteur… Sur les courts bien entendu : les Championnats du Monde, cela se passe bien sûr sur les terrains et pas en dehors (à notre niveau, même sur les courts, les volants sont parfois hors des courts, mais aux Championnats du Monde, non). Mais non, hors des courts : les MBCistes, qui s’y déplacent aux Championnats du Monde, ils sont dans les tribunes et pas ailleurs (ou alors parfois à la buvette, où c’est vrai que là, ils sont champions…du Monde). Finalement, il a fallu trancher et c’est vrai que ce n’est peut-être pas pour demain la veille qu’on verra un Mauritanien fouler les tapis des Championnats du Monde, alors ce compte-rendu restera donc hors des courts.
Des Championnats du Monde à Paris, l’occasion était belle et tellement exceptionnelle qu’il ne fallait pas la manquer. Les badistes de Mauritanie (la nôtre, pas celle d’Afrique, dont aucun représentant n’était qualifié) l’avaient bien compris et ils étaient assez nombreux à avoir fait le déplacement. On pourra distinguer deux groupes :
- Les « Groupier, restez groupier » qui faisaient partie du voyage organisé par le Comité Départemental de Badminton d’Ille-et-Vilaine sur la journée du mardi 24 août. On y trouvait bien entendu les plus anciens, habitués aux clubs de vacances et aux voyages organisés, où tout est prévu clés en main. Vous les identifierez facilement sur la photo (Gaëlle, Hélène, Mélina, Aurélien, Fab, Guillaume, Sam et Stéphane)
- Les Autonomes, ceux qui se sont débrouillés tout seuls, qui sont arrivés en ordre dispersé et à dates différentes. On y trouve bien entendu les plus jeunes (Corentin et Soizic), mais aussi quelques baroudeurs plus expérimentés habitués à la grande aventure (Valérie, Olivier et à nouveau Sam).
A noter qu’on croisa aussi dans les travées quelques anciens MBCistes, parmi lesquels Rozenn, toujours badiste et aujourd’hui présidente de club à Marseille.
Bref, tout cela pour y voir des matchs de badminton. Et on pu y constater que les Asiatiques sont vraiment au dessus du lot et que les Français, un ton en dessous, avaient tendance à « craquouiller » dans les moments clés. On a pu y admirer l’éternel Peter Gade. On y a retrouvé nos amis Indiens, qui avaient remporté l’Open comme on l’appelait à l’époque, il y a bien longtemps. Et à la fin pour paraphraser Gary Lineker, joueur de foot anglais de la Coupe du Monde 1990 (« Le football est un sport qui se dispute à 11 contre 11 et à la fin, ce sont les Allemands qui gagnent »), on a pu conclure que, dans cette chaleur étouffante (jusqu’à 37° dans la salle), le badminton, c’est un sport qui se joueur à un contre un (ou deux contre deux) avec un terrain, un filet, deux raquettes et un volant, et à la fin, ce sont les Chinois qui gagnent, avec 5 titres sur 5.
Et j’allais oublier, le mardi, on a pu voir sur les terrains, un joueur américain, qualifié en double hommes, Mathew Fogarty, tout proche de ses 54 ans. Alors, vous allez me dire, un cinquantenaire qualifié pour les Championnats du Monde, cela veut dire qu’il y a de l’espoir pour tout le monde, même pour nous. Et bien, si vous l’aviez vu jouer, vous sauriez que finalement…. non. En fait, c’est vrai qu’il y avait un peu de notre Jacques dans cet Américain, sauf que si vous aviez été en face, vous seriez passé pour un de ces joueurs loisirs débutants que Jacques initie en début de saison aux joies des 4 coins et du « touche le volant si tu peux ». Seul peut-être notre Papy La Motte a pu y voir quelque motif d’espérer ajouter quelques coups d’éclat prestigieux à sa pourtant déjà très longue carrière. Et, finalement, un an plus tard, lui aussi, il les a disputés les Championnats du Monde (ou presque). Alors, pas hors du court du tout, le Stéphane !!!
Sam
Souvent hors du coup même sur le court