Paris-Coubertin du 25 au 30 octobre 2011
Les disponibilités des uns et des autres et l’annulation du déplacement du Codep 35 n’ont pas pu permettre aux Mauritaniens de se déplacer en nombre pour assister au Superseries de Paris. Et pourtant, le plateau était alléchant, puisqu’en cette période de qualification olympique (comme en 2007), les meilleurs joueurs du monde étaient là.
En fait, ils n’étaient (à ce que je sache) que 2 à avoir fait le voyage, et encore comme invités : Olivier en tant que Président du Codep le samedi et le dimanche et Sam, en tant que Coordonnateur ETR de la Ligue, du jeudi au samedi. On pourrait y ajouter également la présence de notre nouvelle mascotte (depuis Brest début octobre), notre JB porte-bonheur, sur place également le week-end.
Mais ils n’ont pas regretté le voyage, car le spectacle était exceptionnel. Les Asiatiques sont toujours au-dessus du lot et les Français en sont très loin (même si Brice Leverdez a passé un tour, ce qu’aucun Français à part Pi n’avait réussi jusqu’ici). Et parmi les Asiatiques, les Chinois restent les plus forts, même si les valeurs sportives ne sont pas forcément une priorité pour eux (matchs arrangés, forfaits sur des blessures de complaisance…). Heureusement, pour passer le goût, on a pu admirer les exploits de l’extra-terrestre Lee Chong Wei et assister aux adieux au public parisien de Peter Gade (mais aussi de Taufik Hidayat). Et, puis le petit plus du badminton, c’est que dans le 8 à 8 en face de Coubertin, vous pouvez croiser Lin Dan achetant ses sandwichs et le coach de Peter Gade s’offrant une bouteille de rouge.
Mais le clou du spectacle restera cette demi-finale de mixte du samedi, où les Danois Fischer, Nielsen et Pedersen s’y sont mis à 3 (cherchez l’erreur) pour battre en 3 sets les Chinois Nan Zhang et Yunlei Zhao, numéros 1 mondiaux, 22/20 dans la 3ème manche. Un match réellement énorme, où les spectateurs en ont eu pour leur argent (surtout ceux qui ont payé leur entrée) et qui s’est terminé par une longue standing ovation de tout Coubertin. Des étoiles plein les yeux, la chair de poule, les mains brûlantes à force d’applaudir et le tout en nage, pas mal d’entre nous s’étaient transformés en véritables groupies en admiration devant ces défenseurs de la Vieille Europe face aux Ogres Asiatiques. Hé oui, le badminton, c’est 5 grammes de plumes, des tonnes d’émotion !
Sam
Fan de...