Mais ce nouveau Trophée a les mêmes objectifs que ses prédécesseurs (rassembler les meilleurs jeunes joueurs français sur un circuit national annuel). On y retrouve les mêmes ingrédients : sélection à la moyenne ou qualification par le TIJ pour ne retenir que les meilleurs (avec la suppression du Top B), possibilité de disputer les 3 tableaux, élimination directe (sauf pour les benjamins), enjeux sportifs importants (qualifications pour les Championnats de France), Amélie et Sam dans la délégation bretonne (la première comme joueuse, le deuxième au coaching, et non l’inverse).

Bref, comme prévu, le TNJ a réservé son lot habituel de succès attendus et de surprises sur les terrains. Pour Amélie, un bon tournoi en double associée à une nouvelle partenaire, Gwenaël Morin (BC Guichen-Bourg des Comptes), avec une victoire au premier tour et une élimination avec les honneurs en quarts de finale face à la tête de série N°2, Héloïse Le Moulec (Ile-de-France) et Laura Tyberghein (Nord-Pas-de-Calais). En simple, le bilan est un peu décevant avec une élimination au premier tour face à l’Alsacienne Marjorie Leplat face à laquelle Amélie n’a pas réussi à jouer à son meilleur niveau (défaite 19/21 13/21). Dommage, mais ce n’est que partie remise.

Mais le lot d’émotions fortes que nous réservent à chaque fois ces compétitions ne nous vient pas toujours des terrains et Amélie en a fait l’expérience. En montant en gare de Tain dans le TER du retour vers Lyon, notre numéro 1 cadette s’est rendu compte avec effroi qu’elle avait oublié sa valise sur le quai. Grand moment de panique : appel au secours auprès de Sam pour qu’il arrête le train, abandon du sac de badminton en vrac au milieu des autres passagers, descente du train puis course effrénée sur les quais… Heureusement, la valise avait été récupérée par Stéphanie Cloarec, coach bretonne de la délégation des Pays de la Loire (merci à elle), et Amélie a pu remonter dans le train malgré une porte récalcitrante. Cette mésaventure mémorable valait bien ce petit commentaire, qu’illustre à merveille cet avertissement affiché dans le train et pris en photo quelques minutes après.

SAM
Président, donc chef du club
Mais pas chef de gare !